La guerre d'Algérie au cinéma Espace Parisien Histoire Mémoire Guerre d’Algérie

Affiche du colloque "La guerre d'Algérie au cinéma"

 

Auditorium de l'Hôtel de Ville de Paris,

5 rue Lobau, Paris IVe.

JEUDI 5 OCTOBRE 2017, 9h - 17h30.

 

Programme

Matinée

9h00 - Accueil

par Catherine Vieu-Charier, adjointe à la Maire de Paris, chargée de la Mémoire et du Monde combattant, correspondant Défense

 

9h10 - Accueil

par Jean-Pierre Louvel, Président de l’EPHMGA

 

9h30 - La guerre d’Algérie au cinéma : état des lieux

par Benjamin Stora

Professeur des universités, Benjamin Stora enseigne l’histoire du Maghreb contemporain, les guerres de décolonisations et l’histoire de l’immigration maghrébine en Europe à l’Université Paris-XIII et à l’INALCO. Depuis 2014, Benjamin Stora est Président du Conseil d’orientation de l’Établissement public du Palais de la Porte Dorée.

 

10h30 - Cinéma et censure de la guerre d’Algérie : mémoires et archives du temps présent

par Émilie Goudal

Docteure en Histoire de l´Art de l´Université Paris-X, Émilie Goudal a soutenu une thèse intitulée « La France face à son Histoire : les artistes plasticiens et la guerre d’Algérie de 1954 à nos jours ». Elle est actuellement chercheuse postdoctorale au Centre Allemand d’Histoire de l’Art de Paris.

 

11h15 - Le partage des mémoires de la guerre d’Algérie au cinéma

par Djema Maazouzi

Docteure en Littératures de langue française, Djemaa Maazouzi est enseignante et chercheuse au Département de Français du Collège Dawson (Montréal, Canada). Ses intérêts de recherche portent sur la fabrication de la mémoire et de l’Histoire (littérature, cinéma, web) ; le tissage des liens de solidarité entre porteurs de mémoires de traumatisme (guerre, génocide, etc.) dans les arts ; les questions de postcolonialisme et de subalternité des femmes ; les migrations et les déplacements des personnes et des biens.

 

12h00 - La guerre d’Algérie vue à travers Muriel ou le temps d’un retour d’Alain Resnais

par Raphaëlle Branche

Rédactrice en chef de Vingtième Siècle - Revue d’histoire, Membre du Conseil Supérieur des Archives, Chevalière de l’ordre des Arts et des Lettres, Raphaëlle Branche enseigne l’histoire contemporaine à l’Université de Rouen.

 

Après-midi

14h00 - Accueil

par Lucien-Louis Bayle, Secrétaire général de l’EPHMGA

 

14h10 - Obéissance et désobéissance dans les films sur la guerre d’Algérie

par Tramor Quémeneur

Sa thèse de doctorat, soutenue en 2007, était intitulée « Une guerre sans "non" ? Insoumissions, refus d’obéissance et désertions de soldats français pendant la guerre d’Algérie », une première recherche fouillée sur les quelque 15 000 jeunes Français qui ont été insoumis, déserteurs ou objecteurs de conscience pendant la guerre d’Algérie. Tramor Quémeneur est docteur en histoire, chargé de cours à Paris-VIII.

 

15h00 - Faire un film sur la guerre d’Algérie, hier et aujourd’hui

table ronde avec :

  • David Oelhoffen, réalisateur de Loin des hommes, d’après le livre d’Albert Camus
  • Patrick Rotman, réalisateur de La Guerre sans nom et scénariste de L’Ennemi intime et Nuit noire, 17 octobre 1961
  • Daniel Videlier, ancien combattant de la guerre d’Algérie et directeur de production sur Les Parapluies de Cherbourg.

 

16h15 - C’était la guerre

par Jean-Claude Carrière

Romancier, scénariste, essayiste, et auteur du livre C’était la guerre qui raconte, entre 1956 et 1960, l’apprentissage de la guerre à travers les destins croisés d’un jeune Algérien qui rejoint le maquis et celui d’un appelé français, instituteur dans le civil. Le livre fut adapté au cinéma par deux réalisateurs : un Algérien, Ahmed Rachedi, et un Français, Maurice Failevic. Jean-Claude Carrière reviendra sur l’histoire de ce film unique en son genre – et invisible aujourd’hui. L’entretien sera mené par Jean-Pierre Farkas, journaliste (France Inter, Elle, Paris Match) et membre de l’EPHMGA.

 

17h30 - Fin du colloque

 

Les débats seront animés par Jean-Pierre Louvel et Daniel Videlier, respectivement Président et Membre du Bureau de l’Espace Parisien Histoire Mémoire Guerre d’Algérie. Chaque intervention sera conclue par des questions posées par le public, dans les limites du temps imparti.