Marie-Laure Allain BonillaPost-doctorante au African Center for Cities de l’Université de Cape Town

Marie-Laure Allain Bonilla est docteure en histoire de l’art contemporain. Sa thèse, Visualiser la théorie : Usages des théories postcoloniales dans les pratiques curatoriales de l’art contemporain depuis les années 1980 (Rennes 2, 2014), est une réflexion historicisée sur l’articulation entre les théories postcoloniales et les pratiques curatoriales de l’art contemporain. Elle cherche en effet à souligner les perméabilités et la relation dialogique qui se sont instaurées entre celles-ci depuis le début des années 1980.

Ses recherches actuelles portent notamment sur les politiques d’acquisition muséales à l’ère de la globalisation et les possibilités de décoloniser les pratiques institutionnelles. Dans cette perspective, elle a été associée à Collecting Matters, un séminaire de recherche international organisé par la Kadist Art Foundation Paris en juin 2015.

Un autre de ses chantiers concerne la biennale de Johannesburg sur laquelle elle travaille depuis plus de dix ans et dont elle a le projet d’établir une monographie en collaboration avec Natasha Becker, une chercheuse sud-africaine.

Elle travaille actuellement à la publication du manuscrit de sa thèse de doctorat ainsi qu’à celle des actes du colloque Subjectivités féministes, queer et postcoloniales en art contemporain : une histoire en mouvements, qu’elle a co-organisé en avril 2015 à l’Université Rennes 2. Elle a rejoint l’Université de Bâle depuis janvier 2016 dans le cadre d’un post-doctorat au sein d’un nouveau programme transdisciplinaire développé autour des études urbaines, en coopération avec The African Center for Cities de l’Université de Cape Town. Elle fait partie du collectif Globalisation, Art et Prospective à l'INHA.