Zahia Rahmani

Zahia Rahmani

Écrivain, et historienne d'art de formation, Zahia Rahmani est responsable du domaine de recherche « Histoire de l'art mondialisée » à l'INHA depuis sa création. De 1999 à 2003, elle a créé et dirigé le Reasearch Program, post-diplôme, de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, sous la direction d'Alfred Pacquement.

En 2004, elle inaugure en France le premier domaine de recherche dédié aux corpus critiques et aux pratiques artistiques à l'ère de la mondialisation. En 2012, elle met en place à l'INHA  « Made in Algeria », un programme dédié à la cartographie et à la captation coloniale, donnant lieu à un séminaire et à une exposition élaborée avec Jean-Yves Sarazin (département des Cartes et Plans, BnF), qui s'est tenue au MuCEM en 2016. L'exposition a été suivie de la parution d'un catalogue chez Hazan, qui rassemble des essais critiques inédits sur la question du territoire.

Auteur d'une trilogie consacrée à des figures contemporaines d'« hommes bannis », un travail littéraire sur des figures impensées de la théorie postcoloniale : Moze (Sabine Wespieser, 2003), Musulman roman (Sabine Wespieser, 2005) et France récit d'une enfance (Livre de poche, 2006). France, Story of Childhood (trad. Lara Vergnaud) est paru en mai  2016 aux Yale University Press.

Elle a publié de nombreux articles, notamment « Le Harki comme spectre ou l’Écriture du déterrement », in Retours du colonial ? Disculpation et réhabilitation de l’histoire coloniale (2008, éd. Atalante) et « Le Moderne comme point d'arrivée sans fin », in Qu'est-ce que le contemporain (2010, éd. Cécile Defaut).

En 2016, elle initie, toujours à l'INHA, Globalisation, Art et Prospective, un projet articulé autour d'un collectif de chercheurs spécialistes des questions de mondialisation culturelle et de théories postcoloniales.

Elle est visiting professor à NYU Gallatin Faculty et chevalier des arts et lettres.

En 2017, elle a conçu et réalisé avec le collectif GAP l'exposition Sismographie des luttes.